mardi 5 mars 2013

La coiffe alsacienne


La première évocation de la coiffe alsacienne figure sur une gargouille de la cathédrale Notre Dame de Strasbourg. Si sa forme n’est pas encore complètement définie ni arrêtée,  elle présente cependant déjà l’essentiel des caractéristiques de ce grand nœud qu’arborent fièrement aujourd’hui les belles de notre région et qui les distingue avec hardiesse et élégance dans cette population ployant sous le joug d’un jacobinisme qui ne voudrait voir qu’une seule tête. Au vu de la représentation ci-dessus, on est en droit de supposer qu’à l’époque déjà les expérimentations se faisaient sur les animaux avant d’être testées sur les humains. L’animal qui a servi pour cet essai ainsi que de modèle pour la gargouille fait partie d’une espèce disparue, mi lézard mi oiseau, et on ne saurait que s’en féliciter, car nos paysages, déjà fortemment abimés par les zones commerciales et la monoculture, n’auraient pu supporter en plus la présence d’une bestiole aussi hideuse. On peut raisonnablement attribuer cette première occurence au 13 ème siècle, la coiffe est donc beaucoup plus ancienne que ce que voudraient nous faire croire certains esprits animés d’intentions suspectes.


"La belle Strasbourgeoise", tableau de Nicolas de Largillière, représente une jeune patricienne du début du 18ème siècle, ce modèle de coiffe avait pour avantage d'échapper aux écrans radar.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.